"Au commencement" de Ziala

ça faisait longtemps que cette idée me trottait dans la tête. Je souhaitais rédiger des nouvelles dont la trame principale sont des drames écologiques. Je me suis donc lancée avec cette nouvelle qui sera la première d'une série, si celle-ci vous plait. Alors n'hésitez pas à me dire tout ce que vous en pensez (vraiment tout) en déposant un commentaire dans ce billet.

Bonne lecture !

Avertissement :
cette nouvelle est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes connues est involontaire et fortuite.

Note de l'auteur :
Si cette nouvelle vous plait, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la fin de cette page. C'est gratuit et sans inscription.
Si cette nouvelle ne vous plait pas, dites-le aussi, ça m'intéresse de savoir pourquoi. Et c'est aussi gratuit et sans inscription.
Chapitres :
- Au commencement
- était la Terre
- les Hommes et la Nature
- la Société
- et ses conséquences


Au commencement

bip bip bip !
Le réveil sonne, il est 8:00 am, la radio se met en marche :
- ... ont été attaquées par leur chien dans la seule journée d'hier. Plusieurs d'entre elles sont actuellement à l'hôpital mais leurs jours ne sont pas en danger. La semaine dernière, dans le Wyoming un fermier qui avait été chargé par son troupeau de bovins, a succombé à ses blessures.

Sam sort aussitot du lit intrigué par cette nouvelle peu courante. Kate est déjà partie au travail. Comme tous les matins, il est seul.
Dans la cuisine, son chat vient comme d'habitude se frotter à ses jambes pour réclamer à manger.
- Alors Ramina ? bien dormi ? t'as faim hein ?!, il sort une boite de boulettes du frigo et en verse dans la gamelle du chat, tiens... voila. AIE !! mais ça va pas ! Tu m'as mordu ! aaah, et je saigne en plus !
Le chat le regarde d'un drôle d'air puis plonge le nez dans sa gamelle.
Sam va dans la salle de bain pour mettre un pansement. Qu'est-ce qui lui prend ? pense-t-il, il avait faim à ce point ?!
Il retourne dans la cuisine prendre son petit déjeuner et part travailler.

Au même moment à 10 kilomètres de là.
Un homme sort de chez lui. Il traverse le jardin pour sortir la voiture du garage. Il fait beau aujourd'hui.
Soudain une masse inhabituelle attire son attention. Dans le cerisier, une sorte de boule pend à une branche, un bourdonnement s'en échappe. Richard s'approche pour observer la chose de plus près et s'aperçoit que c'est une ruche ! Bizarre, elle n'était pas là hier... ou alors il ne l'avait pas remarqué.
A peine a-t-il tourné le dos que le bourdonnement devient plus fort, il regarde en direction de la ruche : toutes les abeilles sont sorties !
Richard vit depuis plusieurs années à la campagne, les abeilles, il les connait, elles ne sont pas agressives et ne vont pas l'attaquer sans raison. Mais aujourd'hui... les choses ont changées... il se met à courir vers son garage.

était la Terre

Sam est arrivé au bureau. Il enchaîne des réunions toute la matinée avec son équipe marketing dans l'agence de publicité new-yorkaise où il travaille.
A midi, tandis qu'il s'apprête à aller chercher un sandwich, John, directeur de l'agence, le convoque dans son bureau.

- Bonjour John, tu voulais me voir ?
- Oui Sam, j'ai un projet pour toi.Tu te souviens de la compétition graphique Global Motors ?
- Oui, vaguement, c'est Susan qui avait suivi le dossier.
- Eh bien, nous sommes shortlistés et j'aimerais que ce soit toi qui défende le projet.
- Mais John, pourquoi moi ? Susan connait le dossier bien mieux que moi !
- Peut-être, d'ailleurs tu iras la voir pour qu'elle te passe les billes. Je préfère que soit toi qui aille demain à Oakland voir Global Motors.

- Quoi ?!! Je ne te crois pas.
- Susan, comprend-moi je suis désolé, John ne m'a pas laissé le choix.
- C'est dégueulasse ce que tu fais, Sam.
- Mais j'y suis pour rien !
- Tu as quand même accepté, ça veut tout dire. Dire que je me suis engagée à fond dans ce dossier pour que soit toi qui récolte les lauriers... Je suis dégoutée. Ne compte pas sur mon aide.

Richard a rejoint son garage et s'y est enfermé. Son rythme cardiaque a augmenté, son visage est rouge violacé. Il n'a jamais été sportif, mais c'est encore pire depuis qu'il a la cinquantaine, de l'embonpoint et du cholestérol.
Le bourdonnement est très proche maintenant. Richard monte dans sa Chrysler et verrouille les portières. On ne sait jamais...
Il se félicite d'avoir installé une commande à distance pour ouvrir la porte de son garage. Il récupère lentement ses esprits et son souffle, les abeilles ne peuvent pas rentrer dans le garage et encore moins dans la voiture. Il appuie sur le bouton d'ouverture de la porte qui commence à basculer doucement.
C'est alors qu'une masse sombre et mouvante se faufile dans l'ouverture et vient frapper violemment la vitre de Richard !
Il pousse un cri de surprise et de frayeur, la voiture oscille sous le choc ! Paniqué en voyant les abeilles dans son garage, Richard met le contact et fonce droit devant lui !
La porte n'avait pas fini de s'ouvrir, elle cogne brutalement sur le toit de la berline et des lézardes apparaissent sur le pare-brise. La voiture quitte la propriété sur les chapeaux de roues.

les Hommes et la Nature

Sam se sent vraiment mal. D'abord il a mal au crâne depuis ce matin et sa blessure à la main l'élance sans arrêt. Ca n'a pourtant pas l'air grave, juste une morsure de chat. Je ne vais quand même pas aller voir le médecin pour ça, se dit-il.
Il pense à Susan, ça le met vraiment mal à l'aise cette situation que John lui impose, mais quitte à choisir, il préfère encore décevoir Susan que son patron. Alors demain, Sam ira à Oakland voir Global Motors.

Richard vit dans la banlieue aisée de la Nouvelle Orléans, il se calme au fur et à mesure qu'il reconnait son trajet habituel. Il pense avoir semé l'essaim, quand il aperçoit des nuées d'insectes au ras de la route devant lui. A leur façon de voler, il reconnait des abeilles.
- Mais elles sont des millions ! s'exclame-t-il tout haut tant il est surpris. Bon de toute façon, ce ne sont pas ces petits insectes qui vont arrêter ma voiture.
Et il accélère.
Les insectes qui entourent maintenant sa voiture, sont de plus en plus nombreux. Bientôt, Richard ne voit plus très bien la route car les abeilles recouvrent presque entièrement son pare-brise. Il actionne les essuies-glace, mais ça semble redoubler la fureur des abeilles ! Des grappes entières d'insectes s'agglutinent sur le pare-brise. De nouvelles lézardes apparaissent sur celui-ci à cause du poids des abeilles.
Richard accélère encore.
Soudain, une ombre le fait lever la tête et il distingue tout juste les branches d'un arbre, il donne un coup de volant et l'évite de justesse. Mais ça n'empêche pas la berline de sortir de la route. Il se retrouve alors dans un champ labouré dans lequel sa voiture s'embourbe. Impossible d'avancer.

Sam quitte le bureau un peu plus tôt que d'habitude.
L'après-midi lui a paru très long. Il a fallu organiser son départ rapide pour demain, son avion partira à 7:00 am, il ne dormira pas beaucoup cette nuit. Il a dû rassembler le maximum d'infos sans l'aide de Susan. Toute ce stress n'a pas améliorer son mal de crâne, et pour couronner le tout, sa main commence à gonfler. Il n'a pas de cachets contre les migraines sur lui, c'est ce qui le décide à partir plus tôt.
Dans le métro, le trajet lui parait interminable tant il a mal à la tête. Une fois chez lui, il cherche de l'aspirine dans l'armoire à pharmacie. Introuvable, plus d'aspirine.
C'est pas vrai, il faut que je redescende à la pharmacie ! pense-t-il, découragé d'avance.
Dans l'ascenseur, il a l'impression que on cerveau va s'échapper de son crâne. Il ne doit pas avoir bonne mine car les deux femmes avec lui dans l'ascenseur, se tiennent à l'écart et le regarde d'un drôle d'air.
Enfin il arrive à la pharmacie juste avant la fermeture. Il paye et repart chez lui avec ses médicaments. Il y a beaucoup de monde dans la rue à cette heure-là comme d'habitude. C'est la sortie des bureaux et l'heure où les restaurants commencent à se remplir. Toute cette foule qui tourne, virevolte et le bouscule lui donne le vertige.
Chez lui, il avale deux cachets en même temps avec un grand verre d'eau. Ouf, ça va mieux. Tiens Ramina, je ne l'ai pas vu tout à l'heure...
Il cherche le chat et le trouve étendu derrière le canapé. Il bouge à peine quand il l'appelle et ne semble pas vouloir sortir de sa cachette. Sam se fait quand même griffer en sortant le chat de derrière le canapé.
- Eh ben, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu ne me reconnais plus ?
Ramina est de très mauvaise humeur et Sam s'est fait griffer plusieurs fois aux bras. Le chat a la truffe sèche et chaude, et Sam sait ce que ça signifie.
Il donne aussi un peu d'aspirine à Ramina... enfin si celui-ci veut bien boire son lait. C'est pas gagné.

Les abeilles recouvrent maintenant complètement le véhicule. La Chrysler n'avance plus d'un pouce. Richard est affolé mais il se rassure un peu en se disant que les abeilles ne peuvent pas pénétrer dans l'habitacle. Sauf que... les abeilles ont l'air bien déterminées à atteindre Richard...
Elles s'accumulent toujours sur les vitres et le pare-brise qui se fendille de plus en plus. Richard ne comprend pas. Mais que veulent-elles, bon sang ?!! Il faut absolument que je sorte d'ici !
Mais comment ? S'il fait un pas dehors, il sera submergé par les essaims d'abeilles. S'il reste, le pare-brise ne tiendra pas longtemps. Faire diversion ? Richard n'y pense même pas tant la panique l'envahit. Il n'a jamais eu peur des abeilles, il s'est déjà fait piquer, c'est douloureux mais pas mortel, et il n'est pas allergique. Mais aujourd'hui les abeilles sont si nombreuses et si agressives que, à ce moment-là, Richard a peur. Vraiment peur.

la Société

Il est 8:00 pm. Kate rentre enfin du travail. Sam est devant la télé, il zappe et s'arrête sur l'image d'un reporter.
- ... l'homme, disparu depuis ce matin, a été retrouvé par la Police. Il était recouvert par un essaim d'abeilles. Son corps présente de très nombreuses piqures et il est très probable que la victime soit morte des suites de ces piqures. Ce type d'agression est très rare. Les circonstances exactes du décès restent à définir car la voiture de la victime a été retrouvée près de son corps dans le champ. Des traces de pneus sur la route laissent supposer une poursuite ou un accident. Il est encore...
CLIC.
Sam repose la télécommande et va embrasser Kate.
- Qu'est-ce que tu regardais ? Ils parlaient de quoi au Journal ?
- Un accident. Un homme a été tué par des abeilles apparemment. Mais ce n'est pas très clair encore, sa voiture était dans le champ et il y avait des traces de dérapage, comme si l'homme avait été poursuivi.
- Ah bon ? s'exclame Kate, étonnée, ça fait peur ce genre de nouvelles... Je n'ai jamais entendu parler de ce genre de choses...
- Oui, et ce matin j'entendais que d'autres personnes ont été attaquées par des animaux, leur propre chien ou un troupeau de vaches, le fermier a été piétiné à mort.
- Quelle horreur !
- Et tu te souviens des nouvelles de la semaine dernière ? L'homme qui a été "soit-disant" attaqué par des cafards dans sa salle de bains, et qui avait été gravement blessé, tu te souviens ? C'était peut-être pas des cracks...
- Mouais ça semble un peu gros quand même. Mais maintenant que tu en parles, je me souviens d'un autre fait divers. C'est une anguille qui s'est attaquée à des canards, elle en a dévoré plusieurs et tué d'autres avant de retourner dans la rivière d'à côté.
- Tu ne trouves pas ça étrange quand même, tous ces animaux qui s'attaquent aux humains ou qui ont des comportements bizarres ?
- Je trouve ça flippant, oui ! Ca me rappelle autre chose aussi, tu as entendu parler de ce crocodile mangeur d'hommes ? Il paraît qu'il est gigantesque, sept mètres de long au moins ! Et qu'il s'attaque aux humains uniquement. Jusqu'à maintenant personne n'a réussi à le capturer.
- Ca m'intrigue tout ça, je vais voir sur le Net si on parle d'autres attaques dans ce genre.
Kate pose ses affaires et rentre dans la cuisine.
- Oh ! Ramina, mais qu'est-ce qu'il a ?!
- Oui il n'a pas l'air d'aller très bien, je l'ai trouvé comme ça en rentrant, je lui ai donné un peu d'aspirine.
- Tu crois que ça va le soigner ?
- Je ne sais pas, je ne lui en ai pas donné beaucoup.
- On va voir si ça va mieux, mais sinon je l'emmène chez le vétérinaire.
- Impossible, on ne peut pas le toucher, tu as vu mes bras.
- Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?!!
- Demande à Ramina, impossible de l'approcher, il m'a griffé dès que j'ai voulu le toucher, j'ai eu un mal de chien à le sortir de derrière le canapé où il s'était réfugié !
- Tu as désinfecté tes plaies au moins ?
- Oooh c'est rien, je vais pas en mourir...

Ils passent à table. Kate est préoccupée par l'état de Ramina. Le chat ne bouge pas, il ne veut pas manger et essaie de les griffer dès qu'ils s'approchent de lui.
A la fin du repas, Ramina a du mal à respirer. Kate n'y tient plus, elle appelle la clinique vétérinaire de son quartier et demande un rendez-vous d'urgence.

Richard ressent une vive douleur à la cheville droite. Il reconnait tout de suite la brûlure d'une piqûre !
Il regarde le sol de sa voiture, les abeilles ont réussi à se faufiler par les conduites d'aération ! Trois ou quatre insectes volent maintenant à ses oreilles. Une abeille le pique dans le cou, l'autre sur la main alors qu'il essaie de l'éloigner. Les insectes pénètrent dans l'habitable de la Chrysler par dizaines ! Cette fois-ci s'en est trop !
Totalement paniqué, fou de douleur à cause de nouvelles piqures, Richard, incapable de raisonner, sort de sa voiture ! Il fait quelques pas en courant pour fuir les essaims, mais aussitôt toutes les abeilles sont sur lui ! Il s'écroule sur place. Son cri est étouffé par le bourdonnement des milliers d'abeilles qui le recouvrent.

"Madame Curtley ?"
Kate se lève et suit l'assistante vétérinaire. Elle porte Ramina dans sa boîte. Ca a été toute une histoire pour faire rentrer Ramina dans sa boite. Après la méthode douce et quelques griffures, Sam et Kate ont enroulé Ramina dans une serviette-éponge et l'ont enfermé dans sa boîte de transport en évitant quelques blessures supplémentaires.
- Oh lala il n'a pas l'air en forme ce chat, dit le vétérinaire.
- Je n'ouvre pas la boîte tout de suite, il est très agressif malgré son air fatigué. Regardez on a pleins de griffures sur les bras.
- Faites attention à bien les désinfecter surtout.
- C'est fait, mais comment vous allez pouvoir l'ausculter ?
- Je vais l'anesthésier à travers la cage.
Le docteur réussit à faire la piqure pendant que Ramina s'appuie sur la paroi de la boîte. Deux minutes après, le chat dort.
- Ce chat est très malade. Vous lui avez donné de l'aspirine vous dites ? C'est dangereux vous savez, un surdosage peut faire plus de dégâts que le mal. J'aimerais le garder en observations cette nuit, si vous êtes d'accord.

Sam et Kate rentre chez eux.
- Je vais à Oakland demain, annonce Sam
- ah bon ?
- L'avion est à 7:00 am, je me lève à 5:30 am.
- Bon, tu rentres demain soir ?
- Oui mais tard.
- J'ai mal au crâne, je sais pas ce que j'ai...
- Ah oui ? Moi aussi j'ai eu mal à la tête toute la journée...
- Bizarre...
- Ah je t'ai pas dit, Ramina m'a mordu ce matin, regarde, c'est profond en plus ! Je sais pas ce qu'il lui prend...
- C'est vraiment bizarre, il n'a jamais été agressif comme ça avant. Tu crois que c'est lié à sa maladie ?
- Je ne sais pas, mais c'est vrai que c'est étrange. Bon je suis mort, je vais me coucher.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Le lendemain matin, Sam se lève tôt comme prévu. Il a encore plus mal au crâne que la veille. Sa morsure à la main le fait souffrir et les griffures sur ses bras sont chaudes et sensibles. Eh ben, je suis bien avec ça. Je vais faire bonne impression chez Global Motors, se dit-il. Il prend ses affaires et monte dans le taxi qui l'emmène à l'aéroport.

Kate se lève aussi avec un mal de tête monumental. Les aspirines ne l'aide pas beaucoup, mais elle part tout de même travailler.

Sam descend de l'avion à Oakland. Le voyage lui a paru très long et très pénible. Il a horriblement mal à la tête et il a du mal à bouger sa main. En descendant l'échelle, Sam voit des étoiles, la tête lui tourne.
"ça va monsieur ? demande une voix derrière lui"
Puis soudain tout est noir.

et ses conséquences

Sam est emmené d'urgences à l'hôpital. Dans l'ambulance, le médecin diagnostique une allergie.
- Jamais vu d'allergie aussi violente ! s'exclame-t-il tout haut.
A l'hôpital, Sam est mis en soins intensifs. On lui fait une batterie de test pour déterminer l'origine de son allergie.
Six heures plus tard, les résultats ne donnent rien. Mais ses blessures se sont infectées. Des infirmières sont victimes de migraines mais personne ne se plaint.

Kate quitte son travail en milieu de journée et va voir son médecin, son mal de crâne devient insupportable, ça l'inquiète. Dans le métro surpeuplé, elle a du mal à se tenir debout. Ses griffures aux bras la font souffrir. A la station suivante, Kate s'écroule.

Trois heures plus tard, Sam est toujours inconscient, ses blessures saignent, les médecins n'arrivent pas à arrêter l'hémorragie. Tout le personnel hospitalier qui a approché Sam est pris de violents maux de tête, mais pour l'instant personne ne fait le rapprochement.

Kate est emmenée à l'hôpital. Inconsciente, les médecins diagnostiquent aussi une violente allergie.

Sam et Kate décèderont dans la nuit. Des infirmières, mais également des médecins sont maintenant victimes d'évanouissements. La maladie de Sam a été identifiée comme très contagieuse même si l'origine exacte de la maladie est inconnue. Les victimes sont mis en isolement, mais c'est trop tard : le virus s'est propagé.
Comme la grippe, il se transmet par simple contact avec une personne malade. Le virus est très virulent, les personnes croisées dans la rue, le métro ou au travail de Sam et de Kate sont atteintes des mêmes symptômes.
L'épidémie est difficile à enrayer pour plusieurs raisons : la transmission très rapide de la maladie d'humain à humain, les déplacements des personnes contaminées sont nombreux surtout dans des grandes villes comme Oakland ou New York, et parce que les symptômes mettent plusieurs heures à se déclarer, les personnes atteintes continuent de se déplacer et de propager la maladie. Des millions de personnes vont être contaminées et décèderont avant que la maladie soit stoppée.

Quant à Ramina, il est toujours en observations chez le vétérinaire. Il est toujours dans un état apathique et les autres animaux autour de lui commencent à présenter les mêmes symptômes. Demain, leurs maîtres reviendront les chercher pour les ramener chez eux...

Au même moment, dans une pharmacie d'Oakland, le poste de télévision branché sur la chaîne des informations nationales débite :
- ... hôpitaux sont débordés par des personnes souffrant de violents maux de tête. Ces malades sont ensuite souvent victimes de malaises. Si vous souffrez de fortes migraines depuis ce matin et que vous habitez...
Robert fait la queue devant le comptoir de la pharmacie pris d'assaut, quand son tour arrive il s'avance :
- Pour vous aussi ce sera de l'aspirine ? demande la pharmacienne en soupirant.

Commentaires

1. Le mercredi 4 octobre 2006, 11:49 par Natacha

Certains passage me font penser au film les Oiseaux d'Alfred Hitchcock .... j'ai pas encore tout lu, suite des commentaires plus tard ;-)

2. Le jeudi 5 octobre 2006, 20:55 par dovik

moi ça me fait plutôt penser à du Stephen KING, mais j'ai pas encore tout lu non plus pour l'instant. ^^

3. Le mardi 10 octobre 2006, 09:41 par Ziala

alors ? alors ? vous en pensez quoi de cette nouvelle ? :-)

4. Le lundi 16 octobre 2006, 19:45 par Natacha

Le sujet de base est bon et c'est bien écris, mais comme dit précédement le déroulement de l'intrigue rapelle d'autres films, des séries proches et me semble prévisible à cause de cela... à voir diluer un peu le déroulement des évènements ou ménager du suspens, du doute sur l'issue des évènements.

5. Le mardi 17 octobre 2006, 09:40 par Ziala

Merci Natacha pour cet avis constructif.

Pour info, je n'ai pas vu les Oiseaux d'Hitchock (honte à moi !) et je n'ai jamais lu, ni vu de Stephen King :-D
6. Le lundi 30 octobre 2006, 11:01 par phil79

pourquoi ne pas transposer cette nouvelle en France, maintenant que tu connais le monde agricole un peu mieux (lol) parce que là on dirait du ''harlequin''
non, je déconne

bon anniversaire ziala , et mille bisous.

7. Le mardi 31 octobre 2006, 10:59 par Ziala

oooh merci Phil d'avoir penser à mon anniversaire !! ^^

pour la nouvelle dans le monde agricole, oui j'y pense, c'est dans mes projets ;-)
8. Le mardi 16 janvier 2007, 16:02 par Sylvnain

Oui c'est vrai que ça rappelle d'autre livre, en particulier colère de Denis Marquet (Les animaux, les plantes, les micro-organisme, la nature attaque les hommes). Mais sinon ça va, ça se lit bien.

9. Le dimanche 4 novembre 2007, 21:09 par charlène

salut je viens aussi de lire ta fiction et je dois dire que c'est très bien écrit et malgré que le sujet soit bateau, l'histoire est très bien menée...une seule chose me gène c'est ta fin je trouve qu'il n'y a pas de chute et qu'elle est comme mis en suspens...et peut être que c'est moi mais je n'arrive pas à cerner complétement l'origine du problème "pourquoi tous ces animaux sont comme ça ?"...mais c'est peut être fait exprés :) en tout cas continue comme ça
bisx

10. Le jeudi 8 novembre 2007, 16:02 par Ziala

Merci de tes encouragements Charlène

En fait, je comptais faire une suite à cette nouvelle, c'est pour ça que la fin est un peu en suspens.
11. Le vendredi 30 novembre 2007, 13:38 par Réré

Salut,
Avec bien du retard, je lis ta nouvelle...
Je partage les avis précédents mais le thème des catastrophe et des contaminations ne permet que peu d'originalité, je pense que c'est pour cela que l'histoire donne une impression de déjà lu/vu.
Ta nouvelle est agréable à lire.
J'ajouterais juste un p'tit truc : il faudrait que tu enrobes un peu plus certains passages. Ca fait un peu trop listing d'événements. Par exemple quand tu dis à propos de Kate et Sam "Ils passent à table.", ce serait bien de parler un peu de leur chez-eux, ce qu'il y a au menu (sans pour autant tomber dans un descriptif à n'en plus finir). Ca permettrait, je pense, de mettre un peu plus de suspens car sinon on arrive trop vite aux différents événements. Ca permet aussi au lecteur de se détendre de temps en temps. Et puis là où tu veux que le coeur des lecteurs s'accélère, tu mets moins de détails et plus dévénements (comme dans ta partie "les conséquences".).
Enfin, bravo, moi j'ai jamais réussi à écrire! :-)

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