"Longue marche 3, Le Vent des steppes" de Bernard Ollivier

Résumé : Bernard Ollivier va passer la frontière du Tadjikistan pour arriver en Chine, dernier pays de son périple de 12 000 km sur la Route de la Soie. Bien vite, il regrettera l'hospitalité et la spontanéité des peuples musulmans. En Chine, il sera confronté plusieurs fois à des marques de xénophobies. Mais heureusement il fera encore quelques belles rencontres avant son arrivée à X'ian. On peut applaudir l'exploit physique : il traversera plusieurs déserts, franchira plusieurs cols, mais toujours il poursuivra sa route à pied, même quand le moral est dans les chaussettes.

Mon avis : Bernard Ollivier a souffert de la solitude en Chine, d'une part à cause de la barrière de la langue qu'il n'a pas pris le temps d'apprendre (il y a trop de dialectes à apprendre en Chine) et d'autre part, car l'hospitalité et la spontanéité ne sont des valeurs très courantes en Chine contrairement aux pays qu'il a traversé auparavant. Plusieurs fois, on ressent que Bernard Ollivier a été très près d'abandonner à cause de problèmes de santé, de matériel, d'isolement, de paperasses et des problèmes personnels aussi qui lui ont détruit le moral, indispensable pour marcher.
J'ai aimé la description de certains paysages, de certaines rencontres, on a l'impression de voyager aux côtés de Bernard Ollivier. J'ai beaucoup apprécié de connaître ses expériences des rapports avec les chinois et aussi des coutumes qu'il a pu observé.
En résumé, un dernier tome très intéressant.

Les autres livres de Bernard Ollivier dans la bibliothèque :
- Longue marche 1, Traverser l'Anatolie
- Longue marche 2, vers Samarcande

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