"La concession du téléphone" de Andrea Camilleri

Résumé : Filippo Genuardi écrit au préfet de sa province de Sicile pour lui demander les démarches à effectuer pour installer le téléphone, mais il se trompe d'une lettre dans le nom du préfet et le transforme en insulte ! Nous sommes en 1892 et le préfet, totalement paranoaïque, prend Filippo pour un révolutionnaire. Dans le même temps, notre cher et naïf Pippo donne l'adresse de son meilleur ami à un parrain de la pègre locale sans se douter que celui-ci veut faire la peau à son ami. S'en suit des quiproquos sans fin et Pippo ne doit son salut qu'au travail sans faille des agents de police. Mais il n'est pas sorti d'affaires...


Mon avis : le roman est écrit comme une pièce de théâtre, ce qui n'est pas étonnant car Andrea Camilleri est metteur en scène de pièces de théâtre. Les chapitres alternent entre des dialogues et les lettres que s'échangent les différents personnages. Ce n'est pas génant pour la lecture, au contraire. Il y a beaucoup d'humour dans ce roman, autant dans les dialogues (ou les courriers) que dans les situations.

La fin est assez inattendue. J'ai bien apprécié.

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