"Le saintier" de Jean Anglade

Combien j'ai aimé ? 6/10
Résumé : Au XVIème siècle, Philistin Mosnier dirige une sainterie, il est fondeur de cloches à Viverols en Auvergne. Propriétaire de sa maison et de ses terres, l'agriculture lui permet de compléter convenablement ses revenus car le métier de saintier ne l'occupe pas à plein temps.
Un jour, arrivent des étrangers de Moscovie, ils demandent à Philistin de leur enseigner l'art de fondeur de cloches. Philistin accepte non sans réflexion et quelques réticences. Les moscovites animent Viverols de leur présence joviale pendant plusieurs mois puis repartent en laissant aux Mosnier un gros sac de pièces d'or en remerciements.
La vie continue.
Pardoux, le fils ainé de Philistin, a grandi et il est amoureux d'Euphrasie, la fille du croquemort. Cette alliance entre les deux familles est difficilement envisageable vue leur condition très différente : la famille de Pardoux est aisée et propriétaire, la famille d'Euphrasie est beaucoup plus pauvre.
Pour éloigner son fils d'Euphrasie, Philistin envoie Pardoux faire le tour de France sous prétexte de recueillir les meilleures méthodes d'artisanat. Le périple dure un an, à son retour, Euphrasie se souviendra-t-elle de lui ? Mais la vie réserve encore d'autres voyages à Pardoux.

Mon avis : J'ai aimé les détails sur la vie des gens à cette époque et les rapports entre les personnages dont les caractères sont bien différents.
Le rythme du roman est très soutenu, j'aurais aimé plusieurs fois m'attardé un peu plus sur la vie d'un personnage. Jean Anglade raconte dans ce roman la vie de 3 générations de Mosnier, le grand-père au début, puis son fils, Philistin, et enfin celle de Pardoux le fils de Philistin. Certaines périodes de leur vie sont vite racontées, c'est dommage leur histoire aurait pu faire l'objet d'une saga en plusieurs tomes.

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