"Douze fois chéri" de Jacquelyn Mitchard

12 fois chériRésumé : Verity Dickinson dirige une société de vente de produits pour bébés sur internet. Ce soir-là, le soir de la Saint Valentin, elle va fêter son anniversaire avec ses amis au restaurant. Sur le chemin du retour sa voiture sort de la route à cause de la neige. Elle est secourue par Hank, le gérant du restaurant. Une histoire d'amour commence...

Mon avis : c'est le genre de roman kleenex que j'aime lire pour me détendre mais que j'oublie très vite. En plus, ici j'ai eu l'impression que parfois il manquait une page à mon livre tellement l'action ne se suivait pas. Mais non, il y a bien toutes les pages dans mon livre. Je devinais aussi les situations à l'avance, je savais que tel ou tel personnage avait fait ça, mais pour faire durer le suspense (je suppose), le pot aux roses n'est découvert qu'à la fin. Du coup, on n'est pas surpris (puisqu'on l'avait deviné avant) et on est même agacé que l'héroïne ait mis autant de temps à découvrir la situation... enfin... c'est un roman kleenex...

A part ça, j'ai apprécié d'en apprendre un peu plus sur les habitudes des gens aux Etats-Unis, comme le fait qu'elle hésite à prêter sa brosse à cheveux à sa belle-mère parce qu'elle trouve ça sale !?! Sa brosse à dents encore, je comprends, mais sa brosse à cheveux... Et à un autre moment, où au bout de 3 jours à l'hôpital à veiller son fils, ses vêtements "sont raides de crasse". Faut pas exagérer, à moins d'avoir été se rouler dans la boue ou d'avoir couru un marathon, les vêtements ne sont pas "raides de crasse" juste en restant assise à côté d'un lit dans un hôpital.
Bref la préoccupation extrème de propreté des personnages m'a un peu surpris.

Les contacts physiques ont aussi l'air d'être exceptionnels. A chaque fois qu'ils se touchent la main (une amie en réconfortent une autre, par exemple), c'est précisé dans le récit, comme si c'était exceptionnel ?...

Commentaires

1. Le samedi 26 janvier 2008, 23:39 par Gnès

effectivement bizarres ces moeurs de "propreté" et d'"amitiés". Et puis si j'avais à veiller mon fils à l'hôpital, ma préoccupation première ne serait pas mes vêtements sales mais bon... et tu as raison il y a sale et "raides de crasse", là c'est exagéré.
je vais suivre ton avis et ne pas le lire ;-) je vais bientôt recevoir le tome 1 de l'assassin royal, je sais je suis en retard mais bon :-)

2. Le dimanche 17 février 2008, 14:49 par Natacha

C'est le genre roman Arlequin, à lire un après-midi de vacances sur une plage ou une terrasse peut-être. L'auteur a peut-être des problèmes affecto-hygiéniques... je sais pas si ça se dit ça.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet