"En nos vertes années" tome 2 de Fortune de France de Robert Merle

Résumé : Pierre de Siorac, Samson, son demi-frère et Miroul son valet, chevauchent en direction de Montpellier où Pierre et Samson doivent entrer à l'école de médecine. Mais le voyage est long de leur Périgord natal jusqu'à Montpellier, et le trajet passe par le territoire des Caïmans, des brigands qui détroussent et tuent les voyageurs. Heureusement, Pierre, à 15 ans, a déjà l'expérience des combats et sait lier les bonnes alliances pour voyager en sécurité. C'est ainsi qu'il gagne les faveurs d'un baron normand en pèlerinage vers Rome. Pierre, Samson et Miroul voyageront dont parmi les pèlerins normands. Mais les brigands les attaqueront quand même et l'humeur changeante du baron normand est aussi un danger pour nos 3 compères.


Mon avis : j'ai littéralement adoré ce livre !! Il y a 12 tomes de Fortune de France, je compte bien tous les lire !!

Au début, le langage utilisé est assez déstabilisant, les personnages et tout le récit raconté par Pierre de Siorac est raconté en "vieux français", avec de nombreux mots de vocabulaire inconnus de nos jours. Je me suis dit que je n'arriverai jamais à lire tout le livre comme ça. Mais finalement, Robert Merle amène le vocabulaire petit à petit et dans son contexte on comprend très bien ce qu'il se passe.

Et puis comme d'habitude, les rebondissements, le suspense, le romanesque est très présent, c'est facile à lire, j'ai dévoré ce livre. Vivement la suite !!

Un petit extrait pour vous donner une idée de l'écriture en "vieux français" :

"A cette saillie un rire énorme secoua l'assemblée. Même les compagnons apothicaires et les apprentis chirurgiens s'ébaudirent, lesquels pourtant, indignes de s'asseoir, ouïssaient debout cette chamaillerie. Pinarelle sentit à la fois, traversant son cuir, le croc de la vipère et son cuisant venin. Il sut que de cette piqure de Bazin il serait long à se relever, et qu'elle allait, pendant de longs mois, bailler à la ville de Montpellier un immense sujet de gausserie. Il blêmit de ressentiment d'avoir été pris par le bec par le Doyen et s'accoisant, lui lança un regard si haineux que le chancelier Saporta comprit que Pinarelle, comme Pennedepié, et à moins de frais encore, pouvait être gagné à sa dévotion. Je voyais bien, tandis que je suivais tout ceci bouche bée et la plume en l'air, que si Saporta défendait l'ordo lecturarum du Doyen, il ne défendait en aucune façon sa personne. Bien à rebours."

Les autres livres de Robert Merle dans le Bibliothèque :
- Les hommes protégés
- Fortune de France
- La mort est mon métier
- Lîle
- Madrapour
- Malevil
- Un animal doué de raison

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet